La Sicile du «Grand Tour»

Eleonora Nicolosi, Ph. D. (histoire)
 

Lors de son voyage en Sicile, en 1787, Goethe écrit «qu’on ne se figure point l’Italie sans la Sicile. C’est ici que se trouve la clé de tout». Le voyage en Sicile, c’est une longue épopée qui se perd dans les méandres de la mythologie grecque et de l’Odyssée, dans laquelle nous ne sommes guère en mesure de discerner l’histoire du mythe, la réalité de l’imaginaire. Coeur de l’Empire romain, la Sicile se trouve à la croisée des chemins, entre l’Orient et l’Occident.

Elle connaît l’influence des migrations germaniques, la prise de l’Empire byzantin, la conquête musulmane, puis normande, la période angevine, aragonaise, espagnole, jusqu’à l’unification du royaume d’Italie. La Sicile propose un tableau riche et complexe, fantasmé par des générations d’auteurs et que les historiens de toutes époques ont tenté de déchiffrer, de clarifier, de rendre intelligible. C’est aussi une source d’inspiration inépuisable pour les peintres, les poètes, les savants, les philosophes et les économistes. 

Dans le cadre de ce cours, nous proposons de parcourir la Sicile à travers le regard des voyageurs européens du XVIII^e siècle:
• La Sicile: une nouvelle destination
• Portrait des premiers voyageurs
• L’écriture du voyage: raconter l’expérience viatique
• Les représentations de la Sicile, entre littérature et peinture

Nombre de participants à titre indicatif: 40

Cours en présentiel à l’Université Laval