L'eau: vecteur de conflits géopolitiques

Francine Pelletier, baccalauréat spécialisé en géographie et scolarité de maîtrise en aménagement du territoire et développement régional

Les océans, les mers et les îles comportent des ressources maritimes qui suscitent des intérêts multiples et de fortes rivalités. On parle maintenant de géopolitique bleue.

«Mers et océans offrent […] des ressources à exploiter et à protéger: richesses halieutiques, gisements pétroliers off-shore, nodules polymétalliques. […] support de la circulation et des échanges intercontinentaux, ce qui suppose la liberté de navigation.» Pascal GAUCHON, Les 100 mots de la géopolitique, 2019, p. 88-89. À cela s’ajoute le partage des eaux intérieures, lesquelles recèlent également de nombreuses ressources.

Cela représente des défis géopolitique, économique, social et environnemental, surtout dans le contexte où des États peuvent fonder leur puissance sur cette ressource sans se soucier des impacts pour les États voisins. Dans un tel contexte, certaines matières premières sont abondantes et d’autres plus rares. Il est question, à ce moment, de ressources dites «stratégiques, convoitées pour leurs usages captifs, indispensables au développement économique […].» Ibid p. 84-85.

Dans ce cours, notre attention porte sur l’eau, source de vie et de développement, que la grande logique souhaiterait équitablement répartie et partagée. Il n’en est rien. Elle est souvent source de conflits géopolitiques et génère des alliances répondant à un besoin de sécurité. On réfère ainsi à l’hydropolitique.

Nombre de participants à titre indicatif: 40

Cours en présentiel à l’Université Laval